Les mélanges fourragers reconnus, selon la norme des mélanges standards ADCF, sont composés d'espèces sélectionnées et recommandées, selon les normes VESKOF pour la pureté variétale et la faculté germinative. Ils obtiennent ainsi le label ADCF.
Mélanges standards pour la production fourragère 2021-2024
Liste des variétés recommandées de plantes fourragères 2023-2024
Lien Association pour le développement de la culture fourragère (ADCF)
Suivant la région, l’utilisation et la durée de votre prairie, le choix du mélange fourrager sera différent. Quel est le bon choix pour mon exploitation? Avec les mélanges ADCF reconnus, vous pouvez rapidement trouver le type de prairie qui convient à vos besoins.
L'agriculture biologique est censée utiliser des semences d'origine bio. Mais au vu des disponibilités restreintes, des exceptions peuvent être accordées. Pour cela, une requête doit être adressée au FiBL.
Des données exactes sur l'utilisation de semences bio et ses exceptions peuvent être consultées sur le site de Bio Suisse (chapitre 2, grandes cultures et élevage). Bio Suisse divise ses exigences en 3 niveaux, afin de mieux répondre à la demande et aux disponibilités du commerce.
Vous trouverez plus d'informations sur la page internet www.fibl.org, avec les documents adéquats à télécharger. Selon les disponibilités, une commission composée de représentants Bio Suisse, des instances du FiBL domaine semences et du commerce définissent la part de semences bio exigées pour chaque niveau.
La part de semences bio dans les mélanges fourragers reste identique en 2024 (% du poids):
Otto Hauenstein Semences est contrôlée annuellement, par l'organisme de certification Bio inspecta SA, certifiant l'emploi et la commercialisation de semences bio. Toutes les variétés et mélanges bio d'OHS répondent aux standards actuels de bio suisse (réglementation bio CH).
Au printemps, semer dès mi-mars sur un sol bien ressuyé. En été, semer rapidement après la récolte de la moisson. En cas de sécheresse persistante, attendre cependant des précipitations pour plus de succès. Les semis en septembre sont réservés aux régions les plus favorables.
Le lit de semence doit être bien plat, finement grumeleux et sans passage de roues. Avec ou sans labour, la dépose de la semence sera superficielle et un plombage au rouleau de type cambridge est souhaitable pour assurer une levée régulière. Le fourrage sera également plus propre.
Lors de bonnes conditions, les semis à la volée donnent les meilleurs résultats. Après moisson et par manque d'eau, un semis en ligne (profondeur 1 à 2 cm), bien plombé pour assurer la capillarité de l'eau, est recommandé.
30 kg/ha au semis, env. 30 kg/ha par coupe, selon proportion de graminées et conditions de croissance (voir norme de fumure).
Une première coupe hâtive faite dans de bonnes conditions n'apporte que des avantages. Les mauvaises herbes sont prises au collet et les espèces qui se développent lentement sont favorisées. Le tallage est plus vigoureux et la portance améliorée.
Les prairies dégradées ou lacunaires, par une exploitation inadaptée, ou lorsque la composition botanique est mauvaise.
Le sursemis est possible tout au long de la saison si l'humidité du sol est suffisante. Les meilleurs succès sont obtenus par les sursemis du printemps et de la fin de l'été, juste après une utilisation. Possible de sursemer deux jours avant la fin d'une pâture.
Un sursemis sans travail du sol, avec un semoir à la volée convient bien. Dans les zones séchantes, un semis avec un semoir spécial (disques ou socs) qui met la graine dans la terre convient mieux. Dans tous les cas, les semences doivent «trouver» de la terre. Un roulage ou le passage d'une herse à prairie après le semis sont recommandés.
Les espèces à semer doivent correspondre au type de prairie recherchée. Rechercher ou utiliser le mélange standard adapté.
Si les semences sont réparties sur plusieurs sursemis par année, les chances de succès sont plus grandes. Mais les sursemis sont une affaire de patience sur plusieurs années.
Renoncer à la fumure azotée lors d'un sursemis.
Effectuer la première et la seconde utilisation après le sursemis tôt mais avec ménagement. Plus tard, veiller à corriger l'exploitation en fonction du type de prairie et de la situation.
Les prairies envahies par du feutre de pâturin commun étouffent les sursemis.